Je ne veux pas de ta pitié ou de ton indulgence
Tout ce que je veux c’est avoir une chance
De te montrer comment je suis quand je laisse tomber le masque
Mais pour cela il faut que tu me laisses entrer parce que
La vie est comme une grande rue
Où chacun passe sans regarder
Ceux qui mendient pour un sourire ou un baiser
Et ceux trop fiers mais que la solitude tue
Seul devant ce grand mur d’ignorance
J’essaye d’oublier ma souffrance
Pour te montrer le moi joyeux, fantasque
Celui que tu pourrais aimer parce que
La vie est comme une grande rue
Où chacun passe sans regarder
Ceux qui mendient pour un sourire ou un baiser
Et ceux trop fiers mais que la solitude tue
Il n’y a de pire douleur que ton indifférence
De pire épreuve que ta méfiance
Alors laisse moi t’adresser cette dernière supplique
Laisse moi partir loin parce que
La vie est comme une grande rue
Où tu passes sans me regarder
Moi qui mendie pour un sourire ou un baiser
Autrefois trop fier et que la solitude a tué