Si l’on n’est pas sensible, on n’est jamais sublime. – Voltaire
Sous ce cerisier en fleur, je reste allongé,
Je repense à toi, à moi, à nos destins croisés,
Je repense aux occasions gâchées, aux rendez-vous manqués
Retour sur des rêves maintes fois brisés puis recollés
Des souvenirs fugaces que je laisse s’envoler
Comme ces pétales roses par la brise arrachés
Sous ce cerisier en fleur, je reste allongé,
Et je sens la douceur du printemps lentement m’emporter
Vers d’autres lieux, d’autres contrées
Je pars mais c’est pour mieux te retrouver.
Une attente différée rend le cœur malade, mais la chose désirée est un arbre de vie quand vraiment elle arrive. – Pr. 13:12